vendredi

Quatre coups de fil rien que ce week-end. Je me demandais jusque quand Maman tiendrait avant de dégainer son portable pour répandre ses humeurs. Ça ne loupe jamais quand Pierre n’est pas à ses côtés pour la canaliser. Le prétexte : elle ne sait plus comment occuper Léon et René, ils n’arrêtent pas de se disputer (normal, vu le contexte familial); et d’ailleurs, c’était une mauvaise idée, cette garde impromptue; ce n’est plus pour elle de s’occuper de deux enfants sur une aussi longue période ; elle a eu deux filles, et je peux t’assurer ma chérie, que vous étiez un vrai bonheur ta sœur et toi comparés à ces deux terreurs ; tu ne sais pas ce que m’a répondu Léon quand je lui demandé de mettre la table…
S’en suivent trois minutes sur les conneries de l’un, le vocabulaire de l’autre. Pour finalement aboutir à: Julien n’a jamais fait ce qu’il fallait et on n’a pas fini de le payer (comme si elle allait payer quoi que ce soit).
Et: je respecte le choix de ta sœur, mais tu avoueras, quand même…
Alors que c’est elle qui l’a poussée, qui lui a parlé la première de Milo Papel, de son soi-disant don pour découvrir des talents.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire