vendredi

27/02/2003

L’ambiance se dégrade de jour en jour. Depuis hier, certains personnels sont en grève, suite à des rumeurs prétendant qu’ils seraient les premiers touchés par les licenciements. Les syndicats en négociations, des ragots à n’en plus finir sur l’éventualité d’un rachat.
Heureusement, Nico dans l’avion à l’heure qu’il est. And fly fly away, from this dirty boulevard.
Dîner avec maman et Pierre venus pour un spectacle dont je me suis empressée de tout oublier.
Mado voudrait reprendre des études. Elle a toujours voulu être actrice selon maman – et l’a toujours été, selon moi. Maintenant que les petits sont scolarisés, elle se voit dans son deuxième rôle, celui de star. Encouragée par maman qui elle-même a toujours rêvé en secret de plateaux de cinéma, de silence-ça-tourne, et de castings. Et qu’en dit son informaticien de mari ? Grimace de maman qui signifie : tu le connais comme moi, incapable de voir plus loin que le bout de son clavier. Et moi : tant que le couvert sera dressé pour vingt heures et qu’on le laissera bidouiller ses PC avec ses copains, Mado pourra faire ce que bon lui semble.
Julien est une triple buse. Et Mado une triple nouille pour avoir cru – et encore, après deux enfants – que le vilain petit canard devant sa machine, as du réseau et du jeu en ligne, allait sortir de son cockpit et devenir un tendre et beau cygne sociable.
Hier, sur ma lancée, un e-mail à mon Duris. A suivre.
Invitée chez Laure vendredi pour un de ces dîners rive gauche.

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