samedi

16/01/2003

Carole est aussi garce que grosse, elle finira aigrie abandonnée débordant d’un fauteuil roulant que nul ne voudra pousser. Aujourd’hui, elle s’en est prise à la stagiaire qu’elle a traînée plus bas que terre en conf, alors même que Samuel, le directeur de la rédaction, nous faisait l’honneur de sa présence. Lui s’en fout certainement, mais la gamine a bien dû rester aux toilettes à sangloter pendant au moins une heure. Je lui ai envoyé Aurélie; elles ont sensiblement le même âge. Elles ne revenaient pas. Aurélie n’était-elle pas en train d’user de ce genre d’arguments, disons plus intimes, que je lui connais? Ça a fini par tellement me prendre la tête que je suis sortie déjeuner plus tôt.
Thomas W et son regard en hameçon pour trentenaires célibataires, une chemise légèrement ouverte laissant voir les trois poils du haut de son torse. Je les lui aurais bien épilé du bout des lèvres.

Quoi faire?
- organiser un partenariat temporaire entre AbMen et Glitter, un événement, pour nous permettre de bosser ensemble (1er solution, classique);
- Method Press met en place une tombola annuelle des célibataires pour l’ensemble de ses salariés (pas loin de 1500, pigistes compris) ; je soudoie les organisateurs, au pire, je leur fais don temporairement de mon corps pour qu’ils truquent les résultats (2e solution, mais on sait tous qu’on ne peut pas compter sur son employeur);
- Je feins l’évanouissement juste devant son bureau, en m’arrangeant pour 1) cogner à sa porte en tombant et 2) que ma jupette remonte innocemment haut.
(3e solution, la plus envisageable?)
Un taxi bavard qui commente les infos d’Europe «numéro un». Applaudissant à l’idée du Medef de monter l’âge de la retraite à soixante-cinq ans, tout en se plaignant du nombre d’heures insensé qu’il passe dans sa bagnole. Bosser jusqu’à soixante-cinq ans pour payer sa retraite, soit; encore faudrait-il qu’il y en ait, du boulot.

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