samedi

15/01/2003

11h23
Trois ans que Lex m’a quittée.
Plus tard
Mon lit, sans réconfort pourtant.
Je sèche l’école. J’ai des soupes en brique plein le placard, du pétard plein les tiroirs, des DVD pour pas penser. Je n’y penserai pas.

I wish I had not got a cold,
The wind is big and wild,
I wish that I was very old,
Not just a little child.

Somehow the day is very long
Just keeping here, alone;
I do not like the big wind's song,
He's growling for a bone

He's like an awful dog we had
Who used to creep around
And snatch at things--he was so bad,
With just that horrid sound.

I'm sitting up and nurse has made
Me wear a woolly shawl;
I wish I was not so afraid;
It's horrid to be small.

It really feels quite like a day
Since I have had my tea;
P'raps everybody's gone away
And just forgotten me.

And oh! I cannot go to sleep
Although I am in bed.
The wind keeps going creepy-creep
And waiting to be fed.

“A Day in Bed”, Katherine Mansfield

13h12
Le journal de JP Pernaut est un vrai cirage de pompes de vieux.

13h50
Qu’on me confie une rubrique, des piges, QUELQUE CHOSE, avant que j’égorge sur le champ toutes les redchefs de Paris.

17h02
Après-midi Ab’Fab et pétards. Enfin quelque chose qui tient la route. Voilà ma maîtresse à penser, je me prosterne devant vous O Patsy. Consommation effrénée, absence de conscience blond platine, smoke, smoke, smoke, men, men, men, drugs, drugs, drugs. Darling.
Sûr que si Lex voulait la sacro-sainte trilogie «môme, baraque, et BBQ dans le jardin», il lui fallait quelqu'un d’autre.

20h50
Troisième grog, j’ai chaud à la tête. Dans le miroir, mes oreilles ne dérougissent pas.
Des miroirs que je n’ai pas pris la peine de couvrir comme une provocation à moi-même. Je le regrette.

Goethe a pris le parti de faire comme si je ne lui restais pas muette :
> Mes insomnies me ramènent invariablement à vous, 8puss, à votre corps fantasmé, que j’effleure du bout des doigts pour le faire trembler de désir, en attendant de sentir le parfum de votre miel.
> Mon sexe dans une main, je vous devine de tous mes sens, je vous appelle pour vous >soumettre et enfin jouir de vous.

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