Dîner avec Maman et Pierre. Entrées, comme prévu, sur la situation de Method Press, évocation de ce que je pourrais faire en cas de licenciement – bifurquer vers la com, (Maman clame ce mot comme un signe de ralliement), écrire pour le cinéma avec le parrainage du grand Yaka, ou mieux (sic), pour la télévision. A suivre le plat de résistance avec le cadeau.
«Tu as toujours eu l’esprit joueur», dit Maman.
Et plus tard: «Ils sont forts, les Chinois, pour les objets précieux.»
Puis, avec un petit sourire : « C’est peut-être un peu te conforter dans ton vice, mais… »
L’objet précieux en question susceptible de vicier mon supposé esprit joueur étant un jeu de go – magnifique, jetons en nacre, plateau en bois rare. Elle m’aurait offert une série de clés à molette que je n’aurais pas été plus surprise.
Depuis quelques années, elle tombe systématiquement à côté. A croire qu’elle le fait exprès. Pareil avec Mado, à qui elle a offert une cure de thalasso pour ses 35 ans alors que mon aînée a toujours détesté s’occuper de son corps et a fortiori se faire tripoter.
Allez, j’arrête d’être méchante. Excellent dîner au Blue Elephant. Un avant goût de ces incroyables soupes coco dont je vais me gaver durant, hum !, trois semaines.
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