samedi

23/12/2002

10H20
Kevin, le cousin américain mormon, est arrivé avec, surprise, sa promise, une Américaine aux cheveux qui rebondissent sur ses épaules comme dans une pub de shampoing. Elle ne parle pas un mot de français mais n’est pas avare quand il s’agit de sortir ses grandes dents pour en faire des sourires.
17H05
Bon, c’est vrai, quand je l’ai vu avec sa blonde, j’ai cru que Kevin était passé au plan pantoufles-sex-once-a-week. Mais : soit il s’emmerde déjà profondément avec Colgate, soit il n’a juste rien changé à sa vie – suivant sa queue, dans la direction qu’elle lui pointe.
Walk this way.
C’est l’heure de la sieste dans la maisonnée, un grattement à ma porte et Kevin entre, fermant d’emblée le verrou. His goodlady is sleeping. Le sujet comment tu vas depuis la dernière fois s’épuisant, on passe aux retrouvailles du corps. Kevin fait de la planche à voile dans les trois heures par jour, il est du genre galbé. Le contact de son torse me met immédiatement en ébullition. Kevin a les doigts vicieux. Il aime tourner autour des choses, les effleurer, les titiller, les irriter. Je me retiens pour ne pas crier. En fait, je me rends compte que ça fait des semaines que je n’ai pas bien joui. Je dégouline, que j’en ai presque honte. Et quand enfin je prends sa queue dans ma bouche, c’est avec une espèce de soulagement, comme si je savais qu’enfin j’allais être satisfaite, totalement satisfaite. L’empalement vaut le détour, ma chatte remplie, les mains expertes m’excitant les seins, pelotant généreusement mon cul. Orgueil ou illusion, j’ai le sentiment qu’il ne baisera jamais si bien la toute-en-dents.

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