20H49
J’échappe au plan Noël en grande banlieue cette année. C’est le tour de mon père et de Christine. Trois jours dans la villa de Carry envahie des neveux et nièces de ma belle-mère. Bruyants mais au moins je peux m’éclipser, disparaître quand bon me semble alors qu’avec ma mère et son chef de cabine, c’est tout de suite des discours à n’en plus finir.
23H25
Une réponse, cette fois intéressante suite à mon annonce sur le site des trentenaires nostalgiques de leurs années étudiantes ; un mail de Laure, ma meilleure copine au lycée. A cette occasion, ai feuilleté mon journal de terminal (cf. cahier 13). Deux petites chaudes qui s’ignorent. Secrètement, nous rêvions du pire : du plus trash, du plus dirty, du plus poisseux. On aura tout eu, au bout du compte.
On doit se voir cette semaine. Je ne sais pas si j’en ai envie.
Un mail de Goethe, qui me raconte sa dernière soirée, chez un couple d’éditeurs. Parfois je me demande si nous ne nous sommes pas déjà croisés. Après tout le monde du sexe parisien n’est pas illimité. Son ton est trop irrévérencieux, pas crédible. Je vais faire la morte jusqu’à l’année prochaine.
Demain RTT. Grasse mat = bonheur, puis shopping kdo. On n’a rien sans rien.
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