Ce week-end s’annonce aussi joyeux qu’une soirée mortuaire entre dépressifs.
Miroirs couverts, téléphones débranchés. Reste le Net, bouée. Juste surnager.
Môme, on apprend que c’est tout droit. Facile.
On sera un jour un grand, on prendra la place de notre mère, notre père. Variante : le cursus scolaire, mathématique. Primaire, secondaire, sacro-saint bac, études, études, études. Ce qu’on ne dit pas, c’est ce qui vient après, quand on a passé toutes les étapes, pris le pli de mettre un pied devant l’autre et de regarder le monde changer autour de soi, comme s’adaptant à nos propres besoins – simplement la finalité de tout ceci.
Alors, quand le cadre scolaire implose, qu’il n’y a plus de repères sur la route, peut-être même plus de route du tout, d’endroit où aller, certains mots – peur, absurdité, solitude, prennent soudain un sens nouveau. Absolu. Ils deviennent pleins d’un sens qui s’élargit d’une expérience à l’autre. Et ils sont bientôt là, comme des éléments de nos vies, des meubles massifs dans nos salons auxquels on se cogne, quotidiennement, à chaque âge un peu plus.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire