samedi

21/02/2003

En fait, Nico, son British, Bo-Set et Mathias n’ont pas décollé de leur suite à l’hôtel M. de quarante huit heures. Les homos ne s’emmerdent pas comme nous, pauvres cons d’hétéros.

Café avec Thomas W, impromptu, à la cafet. Bons camarades. Je ne sais pas pourquoi, je suis toujours persuadée que mon attirance pour lui se voit comme le nez au milieu de la figure alors que peut-être pas. Je m’en suis fait la réflexion, tandis qu’il me parlait de problèmes entre sa rédaction et le service pub géré par un service général à la boîte. Une simple conversation de collègue à collègue, même s’il est vrai que nous avons tous deux cette même distance par rapport au taf. Sur le sujet Cyril, je me suis retrouvée projetée dans mes vieilles craintes (a-t-il parlé?), avant de décider que non, on ne déballe pas sa vie sexuelle à ses copains de boulot, même quand on n’a aucun souci avec ça. La preuve, qui est au courant, en ce qui me concerne, à part Aurélie ?

Toujours à propos de Thomas W, Béa me rapporte, ce soir au téléphone, le ragot suivant: il ferait partie de ces types qui traînent, le soir, pour éviter l’heure familiale bain-dîner-coucher (ce qui horrifie Béa qui a divorcé d’un type du même genre sans même avoir d’enfant).

Rendez-vous avec Goethe.
Mieux vaut salope que conne.

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