04H50
La totale de Noël (bis): cadeaux sous le sapin, «oh!», «ah!», à l’ouverture des paquets, enfants effondrés au milieu des papiers cadeau deux heures plus tard, bûche fondue dans les assiettes.
Les coulisses de Noël : échauffés par notre tête à tête stérile de l’après-midi, plusieurs échanges furtifs dans la cuisine, au moment des paquets. Alors que je ramasse un bouchon de champagne, je me rends compte qu’il bande sous la nappe. Je le caresse au-dessus du pantalon. Il est éméché, tout le monde l’est : j’en profite.
Plus tard, dans le couloir vers les toilettes, il me coince contre le mur, sa main, sous ma jupe, franchement, sa langue dans ma bouche. Nous manquons d’être surpris par un môme. Je retire ma culotte dans l’éventualité qu’on se recroise… La soirée n’en finit plus. L’espoir renaît quand Portail-d’ivoire tombe de sommeil et d’alcool. Puis les uns après les autres, jusqu’à Kevin qui fait mine de monter se coucher en même temps qu’Alexa.
Je suis bien trop excitée pour ne pas jouer les pensionnaires. Je tourne dans ma chambre, une BD, un Libé. Soit il s’est effondré lui aussi et je serai bonne pour me calmer toute seule, soit je ne me suis pas gourée et il va venir. J’ai une sorte d’instinct pour les hommes, en tout cas pour les hommes engagés (peut-être développé après ce que j’ai enduré avec Lex). Je ne suis donc pas surprise quand Kevin passe la porte.
Nous n’échangeons pas un mot. Il sort sa queue, soulève ma jupe et me prend sans préliminaire, ses yeux dans les miens. Calmés. Nous fumons, il a le bon goût de ne pas me parler de sa promise, mais de planche à voile, des concours qu’il fait, de son boulot d’animateur de plage. On remet ça juste après et il me dit avant de partir, que c’était la dernière fois, qu’ils prennent un avion demain pour Paris. Je me garde de lui dire que moi aussi. Je suis pour les happy ends.
19H50
Fatiguée de ce périple dans le Sud. Contente pourtant d’avoir vu mon père et Christine heureux. Et du bon temps pris avec Kevin. Moins pensé à Lex que les autres années à cette période. C’est donc possible…
Un mail de Laure me souhaitant un joyeux Noël. Et de Nico aussi. Bizarrement, je rêve de lui en ce moment. Ça faisait combien de temps que je n’avais plus de nouvelles? Sept, huit mois?
C’est ça, Nico, joyeux Noël. Et bonjour chez toi.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire