19h22
Les plateaux sont recroquevillés dans leur morosité, mais Carole, elle, gazouille. Elle me fait flipper quand elle est comme ça.
La salle de conf a été dégagée des mallettes de soins pour la peau et autres sièges de massages. Aux dernières nouvelles, elle serait toujours avec Sylvia-Gros-Lolos (Marie-France, la fille de l’accueil, habite la même rue que Carole), mais se serait quand même gardé l’Asiatique (Dixie, oh oui ! oh oui !) sous le coude (selon une conversation téléphonique étouffée mais quand même entendue par Béa).
La mauvaise humeur que je lui attribuais il y a quelques semaines ne serait rien d’autres que la fatigue de ses débuts de clubbeuse. Rythme auquel elle serait habituée désormais – toujours selon les mêmes sources, mais j’ai quand même du mal à y croire. Elle, qui a toujours fustigé le monde de la nuit et les « ghettos nocturnes parisiens », s’y jetterait maintenant à corps perdu.
Bon, c’est vrai, sa garde-robe s’est nettement améliorée, je ne suis pas la seule à l’avoir remarqué.
Peut-être qu’elle a aussi supprimé le lait dans son café du matin.
Peut-être qu’elle s’est décidée à se mettre au lexo.
Peut-être qu’elle s’est fait offrir un vibro.
Je me grouille, j’ai rencard.
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