vendredi

Mado est mélancolique. Sérieusement. Une dégradation de cet état d’exaltation qu’elle déployait en toute circonstance depuis, dans mon souvenir, l’adolescence. Elle oscille entre des moments d’abattement et des périodes d’excitation impromptues (l’autre soir, elle s’est mise à parler de son mentor pendant la pub, et j’ai fini par couper le son de Talons aiguilles, après une demi-heure de film – trente points de karma pour Louna). Elle est pénible. Mais à sa décharge, elle ne se plaint jamais, ne rentre pas dans les détails de ses bagarres avec Julien, fait la vaisselle et remplit le frigo de chocolat noir et de délices choco-poire.

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