vendredi

Je n’avais pas bien regardé. Il est joli, le voisin. Esteban, « mais appelle-moi Chic, mon nom de scène ». Je crois bien avoir déjà vu un Chic sur un de ces bordelorums où je m’amusais un temps. Peut-être même qu’on a déjà tchaté ensemble – et même plus, virtuellement ou dans l’obscurité. Chez lui, une pièce est consacrée aux PC. Dans un angle, quatre tours aux tripes à l’air moulinent du ventilo et deux écrans affichent de simples lignes de texte dans différentes couleurs. Tchat ? Ouais, un sur les fêtes parisiennes, l’autre sur un jeu. Peut-être celui qui tourne sur un troisième écran (des cahutes, des bonshommes qui se déplacent, se rejoignent pour construire quelque chose, pendant que d’autres finissent de monter un rempart). Un peu ado, tout ça, mister Chic.
Mais pas dénué de charme.
Ce qui me ramène à mon Canadien. Dommage que les règles du jeu impose le one-shot, j’en aurais bien repris une tournée.

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