Hasard, Aurélie et moi nous sommes retrouvées devant un café, pas plus tard qu’hier. Elle voit un psy spécialisé (on voudrait bien savoir en quoi), mandaté par Dieu-le-Père-Philippe G. Objectif : retrouver une vie saine, loin de ses «perversions». «Bon, il exagère, feint-elle d’admettre. Pas qu’il n’aime pas ça.» Et elle ajoute avec un air qui se veut vicieux : «Et puis, j’ai pas dit mon dernier mot. » Mais déjà, on la voit préoccupée par ses entrées dans les répertoires du fashion Paris, déballant en soufflant les prochains défilés Homme où elle a promis de se rendre « tu comprends », et aussi « des vernissages de je ne sais quel pique-assiette période caca d’oie ». On la voudrait amoureuse, au moins, rêvant à un futur mariage, une robe – midinette. Mais non, elle a «ses entrées» et entend les faire fructifier. «Ne plus jamais être rien», m’avait-elle dit alors qu’on devenait copines et que nous parlions de nos envies.
De sorte qu’elle ne baise plus. (Prétend-elle.)
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