lundi

Un tour sur mes forums: en vérité ça m’ennuie. J’y ai reconnu quelques-uns des mecs qui me faisaient mouiller il n’y a pas si longtemps. Inconsciemment, je cherchais Goethe. Quand je l’ai compris, j’ai aussitôt déconnecté.
Mais plus tard, sur Saint-Germain pour Sonia Ryckiel, je pousse un peu plus loin et me retrouve devant VR, fermé à cette heure diurne. Pour être honnête, je me fous de Goethe et de ses copines qui tiennent des backrooms dans les beaux quartiers.
Et : de mes relations dans le grand monde du foutre.
Et : des kilomètres de queues que je peux réunir sur quelques coups de fil.
Je veux juste revoir cette petite gueule d’amour, ce buisson de cheveux fous, ces cils délicats, ce sourire entêtant, ce torse de rêve, ces mains prometteuses, qu’il m’a été donné de rencontrer ici même.
Assise sur un banc, le boulevard dans mon dos, je pleure mon printemps perdu.

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