Bon, d’accord, j’exagère toujours avec certaines drogues. Rapide mise au point : la séparation d’avec Rob est un coup de poignard qui m’a mise à terre, mais j’ai déjà commencé à me relever. J’ignorerai désormais, et pour un temps à définir, les hommes, me contenterai de les consommer.
L’oublier…
Louna, on passe à la phase erasure. Répète après moi:
- J’ai tout en main.
- Après ce virage, c’est tout droit jusqu’à la plage.
Et soudain, c’est comme si il n’y avait d’autre solution qu’une extrême solitude pour parvenir à la paix avec soi-même. Je regarde le monde – un atlas, en fait, qui doit dater de ma première année au CFJ, auquel il manque la carte des reliefs de l’Europe centrale, et celle des densités démographiques – et j’ai le sentiment que, parce que je suis sans attaches, totalement libre, tout ceci m’appartient. Je n’ai qu’à prendre mon sac, y aller.
Voire : m’y installer – où que ce soit.
Le monde est ma prochaine résidence.
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